Le débat actuel sur ce qu'on appelle la burqa (tenue traditionnelle afghane) ou voile intégral (terme plus correct, qu'on appelle également niqab ou sittar) déchaine les passions et est mis sur le devant de la scène par les politiques et les médias. On lit, on entend, que les femmes portant ce type de voile recouvrant leur visage sont d'une part aliénées, forcées par leur mari, leur frère, leur père (le cousin du voisin de palier aussi?), enfermées dans une pratique extrémiste de leur religion ou d'autre part qu'elles sont pour la plupart de simples (je cite) "adolescentes en mal d'identité", qu'elles "bricolent leur religion", qu'elles "portent atteinte à la dignité de la femme" voire qu'elles n'ont "plus rien d'humain" pour citer Mme Badinter.Ce débat divise les non musulmans: faut-il ou non légiférer sur le porte de la burqa (j'insiste sur le fait que le terme "burqa" n'est pas du tout approprié, ce terme renvoyant d'ailleurs à une réalité qui n'est pas la nôtre en France, à une vision de femmes meurtries en Afghanistan souvent relayée par les médias...). Il divise les musulmans eux-même. On a souvent entendu des musulmans dits "modérés" (hum...) cracher littéralement sur le dos de nos sœurs. Or ce qui fait défaut dans ce débat et le discours des personnes contre le niqab, c'est la notion de foi, d'engagement personnel spirituel.
Pour lire le reste de l'article et le témoignage de 2 soeurs machAllah allé ici: http://www.mm-blog.fr/Burqa,-niqab,-sittar-laissons-parler-les-femmes-qui-le-portent!_a1285.html
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